Le restaurant

Sourit aux paroles d'Akimitsu.

"De toute façon je n'avais pas l'argent pour payer"

Se met à rire.Puis il se lève remettant sa capuche.Il frotte ses vetements pour enlever les miettes qu'il a.

"Désolé mais j'ai fort à faire et très peu de temps."

Il attrape son sabre qu'il avait posé contre le mur.Par sécurité il préfère le cacher sous sa cape

"J'ai été ravi de vous rencontrer.Vous etes les bienvenus au dojo Kamiya a Kyoto surtout si vous voulez devenir plus fort"

Sur ces mots il sourit et les salua

"Je crois qu'on se reverra très bientot"

Il repartit aussi mystèrieux qu'il l'était arrivé

Il salua Zanza de la main, puis se tourna vers Choyota et Tohru. puis il put voir la serveuse arriver avec les Dango de la jeune maiko. Le jeune azama n'avait plus faim, il se contenta donc de regarder les deux personnes avec lui.

" Si tu désire autre chose Tohru n'hésite pas à demander ! On va réparer cette injustice... Hahahaha... "

Tohru prit un baton de dango dans les mains.

" Itadakimasu ! "

Elle mordi dans l'une des boule en souriant

" Oh non mon seigneur, Répétat- elle, je n'oserais pas vous demander autrechose. c'est bien généreux de votre part de m'offrir ces patisseries dans un si grand restaurant "

Akimitsu regarda Tohru gentiment. Il montra son doigt comme pour faire le chiffre un.

" Première chose, ne m'appelle pas "mon seigneur" ça me met mal à l'aise appelle moi simplement Akimitsu ou Aki ! "

Ensuite il montra un second doigt. Il gardait toujours le sourire, et les gens autours s'étonnaient qu'il soit si gentil avec Tohru.

" Deuxième chose, tu peux oser demander autre chose je ne t'en voudrai pas ! Héhéhé... "

Il montra un troisième doigt.

" Et troisièmement, ce n'est pas un si grand restaurant que ça ! "

Tohru écouta attentivement ce que dit Akimitsu puis aquiesca en hochant la tête.

" Daccord mon seign... Akimitsu-sama "

Elle regarda autour d'elle et fut mal à l'aise en voyant les autres les fixer.

" Ce restaurant ... pour quelqu'un comme moi, est grand.
Mais pour vous, il doit paraître bien banale "

Elle posa le baton de son dango sur l'assiette. Il en restait encore deux.
Puis elle baissa la tête, son sourire avait disparu et avait laissé place à un regard triste perdu dans le vide.

" Je suis désolé si je vous gêne. Je tente encrore ... de vaincre ma timidité. Mais un jour, je saurais être une vraie geisha comme Saiyuri sempaï "

L'aristocrate perdu son sourire en entendant la dernière phrase, et posa sur la jeune maiko un regard désolé. L'air qu'il affichait actuellement contrastait énormément avec son habituel air jovial, cela ne lui allait pas mal, mais il semblait être une autre personne.
Puis il essaya de retrouver un gentil sourire en penchant légèrement la tête sur le côté, il caressa gentiment la joue de Tohru.

" Un jour... Le plus tôt ne sera pas forcément le mieux... "

Il reprit son air normal reposa sa main sur la table, en rêvassant. Puis il se retourna vers la maiko avec un grand sourire et son regard bienfaisant.

" Tu devrais finir de manger ! Si tu en mange si rarement que ça profite en ! Héhéhé... "

Il se mit à rire doucement, puis il s'affala sur la table, rêvassant. Mais il semblait toujours réceptif à ce qu'on lui disait, il était là sans être là. On aurait dit qu'il réfléchissait.

Tohru hésita à lui dire ce qu'elle penssait. Que la vie de maiko n'était pas facile, qu'elle travaillait pour prendre des cours et qu'elle n'était pas libre.
Elle voulait lui dire à quel point les exercices étaient dures et à quel point elle souffrait. De nombreuses fois elle avait pleuré seule dans sa chambre ou dans les bras de Saiyuri. Mais elle se ravissa et se contenta de prendre un autre dango pour le manger.

" La vie de geisha n'est pas facile mais au moin je pourrais rembourser l'argent que je dois à mama-san ! "

Elle souria en fermant les yeux

" Et alors, je serais libre d'aller où je veux !
J'aimerais tant visiter tout le japon ! "

Elle leva les yeux vers le plafond d'un air reveur

" Aller à nara et à kyoto pour voir la mer ... Oh oui, ça j'aimerais bien ! hihihi "

Il se mit à la regarder avec un grand sourire, elle voulait voyager, alors que lui voulait une vie paisible et sans histoires. Puis il tendit son bras à nouveau pour lui caresser la joue. Il aimait bien ce contact avec la jeune maiko. Il n'avait pas l'habitude de parler de ses rêves... Personne ne le prenait jamais au sérieux...

" Hahaha... Et si tu veux bien de moi je t'accompagnerai avec plaisir ! "

Il se releva, prenant une posture droite et fière, les gens le regardait. On dirait qu'il n'avait pas le droit de discuter avec quelqu'un, et cela commencer à franchement le fatiguer, être traité avec tout les égards, provoquer la crainte à chaque pas qu'il faisait, devoir respecter cette étique totalement idiote l'énervait au plus haut point.

" Et bien moi tu sais, tout ce que je veux, c'est avoir une petite maison pas loin de la mer, avec un petit jardin et une gentille petite femme. Qu'on me laisse en dehors des problèmes politiques, qu'on me laisse tranquille... Qu'on arrête de se mettre à mes pieds à chaque pas que je fais et qu'on me traite comme quelqu'un de normal... Qu'on arrête de m'appelle "seigneur" et toutes les autres formules de politesse aussi ennuyeuses qu'inutiles... "

Il aurait put continuer ainsi pendant des heures, mais il s'arrêta, sachant pertinemment que cela n'interesserait pas grand monde et qu'à nouveau on se moquerai de lui, il entendait déjà les murmures dans la salle et les rires des gens, il n'avait pas le droità parler sans qu'on ne l'écoute... Il aurait pu éternuer que tout le monde en parlerai dans la salle. Il se sentait idiot...

Tohru le laissa carresser sa joue. Elle le regardait maintenant dans les yeux, ce qu'elle n'avait pas osé faire plus tôt.
En écoutant ses paroles, un sourire doux se dessina sur son visage.

" Ceci est bien l'image que je m'étais faites de vous Akimitsu-san...
Vous êtes quelqu'un de simple malgres votre haut statue, vous cherchez la facilité, la paix. Vous fuyez les embrouilles car vous êtes quelqu'un de tranquille et de bon.
On croirait que vous êtes un ange tombé du ciel et moi je vous aime beaucoup comme vous êtes. "

Elle détourna son regard et se rendit compte que le monde les observait.

" Moi aussi je veux avoir un bon mari, des enfants et une vie tranquille plus tard... mais ceux qui ne le comprennent sont ces gens qui nous regardent ... Ils ne comprennent rien de ce que nous pouvons sortir et ne font qu'attention à la richesse et au statue d'une personne "

Akimitsu fit un petit clin d'oeil à la jeune maiko. Il se leva les deux poings sur la table, une posture droite, rigide et fière. il dégageait une autorité incroyable, il semblait sûr de lui. Etrangement il était la seule personne à garder son katana à sa ceinture. Tous les regards se tournèrent vers lui, cela l'énerva plus que jamais, et il se mit à hurler.

" Qu'est ce que vous regardez bande de larves !? Le lotus noir compte bien être obéit et respecté ! Je punirai sévèrement chaque personne qui ne sera pas couché au sol dans les 5 minutes qui suivent ! "

Toutes les personnes de la salle se jettèrent au sol à l'instant même, des plus gros colosses et daimyo, au plus jeunes enfants qui ne comprirent pas la scène mais ont fais comme tout le monde en riant. Seule une serveuse était debout au milieu de la salle, paralysée par la peur, un plateau à la main, elle semblait jeune, elle était brune et avait de petits yeux verts. Akimitsu s'approcha d'elle doucement un sourire aux lèvres, mais un sourire se voulant rassurant et un regard calme et doux. Une fois devant la jeune fille il lui fit la bise et lui glissa une grosse somme d'argent dans les mains.

" Je vous félicite mademoiselle, vous êtes bien la seule à être restée debout ! Tient ? Vous êtes un peu pâle, vous devriez prendre des vacances... "

Il regarda gentiment les gens au sol, mais quand même déçu que tant de gens aient réagis... Il ne savait pas comment le prendre, tout le peuple obéissait au quart de tour à ses ordres. Puis il se coucha lui aussi par terre, il tomba nez à nez avec un daimyo qui était couvert de sueur.

" Un problème monsieur ? Vous avez pas l'air bien... Pourtant il me semble bien que vous êtes un seigneur vous aussi... Et vous allez arrêter de reluquer les fesses de votre voisine ? Je vous parle !"

Akimitsu rampa jusqu'à une serveuse couchée, elle semblait presque en train de rire de la façon dont il abordait les gens. Elle se mit à sourire en le regardant arriver.

" Et vous ? Vous faites quoi ? Il me semble que le nettoyage c'est après la fermeture... Et puis vous allez salir votre jolie tenue, ce serai dommage... Par contre faite attention au voisin derrière qui en profite grandement... "

Il se mit à ramper vers un enfant, des éclats de rires se soulevaient un peu partout dans la salle, mais étrangement personne n'osait se relever... Une fois nez à nez avec le jeune garçon, qui devait bien avoir 10 ans, il se mit à sourire.

" Et toi ? Tu t'appelle comment ? Aki ? Hahaha j'aime bien ton nom ! Tu t'amuse bien ? Oui ? Quoi le type là bas à l'air de... Oooh mais ils en profitent tous... Attention madame ! Le type à côté de vous à l'air d'apprécier vos courbes... "

Puis il se releva, il était couvert de poussière mais il s'essuya en riant, des gesn dans la salle commençaient à se lever les uns après les autres en riant aux éclats. Voyant toujours le jeune seigneur ramper comme un ver de terre pour parler aux différentes personnes. Il retourna s'assoir près de Tohru affichant un sourire jovial.

" J'espère que je ne t'ai pas fait peur... C'est vrai que cette farce n'était pas très drôle... j'ai l'impression que tous les gens qui rigolent sont mort de trouille et qu'ils essaient de me faire plaisir... Tu pourrai me le dire franchement ? Tu sais tu n'as rien à craindre... Je sais déjà que j'ai un humour pourri... "

Tohru le regardait avec un sourir forcé aux lèvres.
Même si la personne qui se tenait à côté d'elle n'aimait pas qu'on le juge par rapport à son statue, elle ne pouvait s'empêcher de garder du respect pour lui.

" Ehh bien ... je ... "

Elle baissa la tête écarlate puisque de un : tout les regards étaient à présent tournés vers elle et de deux : elle ne voulait pas mentir à Akimitsu, ni lui dire ce qu'elle penssait réellement de ce qu'il venait de faire. Pour elle, ceci était un manque de respect envers les clients de ce restaurant. Elle avait l'impression qu'il s'était moqué d'eux en réclament son droit et en montrant sa supériorité même si par la suite il leur a ordonné de se lever.
Pourquoi avait-il fait ça ? N'y avait-il pas un autre moyen de faire comprendre aux gens qu'il était gêné par leur regard plutôt que de les forcer à se mettre à genoux devant lui ?

" Je dois vous laisser Akimitsu-san ... Je vais rentrer à l'okiya, des corvées m'atttendent "

Elle prit son dernier dango à la main puis sortie du restaurant en courant

Akimitsu était vraiment fatigué, les gens lui obéissaient immédiatement. Preuve qu'il ne pourrai jamais être tranquille et qu'il aurai toujours une autorité quelconque sur tout le peuple. Il avait envie de se jeter du haut d'une falaise, même les plus grands seigneurs n'avaient pas hésités un seul instant... Il fallait que tout ça se termine, qu'importe la façon mais que cela se termine, il ne pouvait pas renier sa famille, pas qu'il n'en avait pas l'envie mais il tenait trop à eux... Quel respect y a t'il quand les gens ont peur ? A part aller faire un discour sur la place, pour essayer de faire comprendre au peuple qu'on le traite comme un égal, ce qui était possible, et même là il n'était pas sûr du résultat.

Il sentait une colère immense monter en lui, que l'on soit pauvre ou riche, insignifiant ou influent, on était toujours entravé par ses origines... Il n'y avait rien à faire, le destin était tracé à la naissance. Il regardait la jeune maiko partir, avait elle eu peur ? Il ne le saurai peut être jamais. Lui aussi se leva posa une somme conséquente sur la table, et partit mais une fois de l'autre côté de la salle, il observa chaque personne...

Après tout il n'aurait pas du utiliser son autorité pour de telles futilitées... Il put voir une serveuse passer à côté de lui, tête baissée. Il l'agrippa par le bras, gentiment, avec un regard tranquille. De facon à ne pas l'effrayer...

" je voudrai que vous resserviez chaque personne présente ici, manière de me faire pardonner... Evidemment je vais payer... "

Il leva les bras et fit face à la salle, il devait parler à tous, même si ce n'était pas toute la ville ils étaient un grand nombre. Chaque personne le regardait, ici aussi, ils n'avaient pas le courage de désobéir. Il se mit à parler d'une voix forte et audible, mais calme et se voulant rassurante.

" Excusez moi de vous déranger à nouveau, mais je tient à m'excuser, m'excuser pour beaucoups de choses... Tout d'abord je voudrai m'excuser à toutes ces personnes qui m'ayant croisés dans la rue ont du s'agenouiller... Ensuite je voudrai m'excuser auprès de vous, j'ai maintes fois interrompu votre repas, et forcé à faire des choses que, justement, je n'aime pas que l'on fasse... "

Il se mit au sol, s'agenouillant le plus bas possible, front contre terre. Les seigneurs présent étaient indignés, il alalit jeter le déshonneur sur leur caste... Enfin avec ce qui leur restait d'honneur... Beaucoups de gens étaient très surpris, ils croyaient qu'il saluait quelqu'un d'encore plus important que lui, mais non, il saluait chaque personne présente dans la salle. Il continuait de parler pendant qu'un murmure se mit à gonfler dans la salle et du monter le ton pour qu'on l'entende.

" J'ai un dernier ordre à donner, j'ordonne que chaque personne ! Quelque soit son statut, me traite comme son égal ! Hommes, femmes des cris d'indignations se firent enfants, pauvre ou riches... Je ne vous empêcherez pas de vous agenouiller, mais je vous en prie ne le faites plus ! Vous avez tout à fait le droit de m'adresser la parole, comme vous avez le droit de me bousculer dans la rue... "

L'aristocrate se leva, il n'avait pas grand chose à ajouter, les gens étaient séparés en groupes, certains applaudissaient, d'autres au contraire étaient fortement indignés, et certains ne savaient pas quoi penser. Puis le jeune aristocrate disparut dans la rue. En faisant confiance au bouche à oreille. Et en avançant dans la rue, voyant que tous s'agenouillaient, il fit de même à chaque personne. Cela allait lui prendre la journée, mais il fallait qu'ils s'habituent d'une manière ou d'une autre...

Choyota avait regarder toute la scene, de ce que pour lui était de la seduction entre Aki et Thoru jusqu'au moment ou il dit qu'il était comme les autres, Choyota sourit, et venait de se rappeller que personne n'avait fait attention a tous les bols de riz qu'il avait engloutit, et encore moins qu'il avait son sabre à coté de lui, il regarda Aki partir et il se leva en soulevant les cheveux qui couvraient son oeil borgne, il regarda les personnes présente et degaina legerement son sabre.

-Le prochain que je vois se prosterner je lui vole son sang jusqu'a la plus petite goutte ^^

Soudain, tous le monde le fixa se rappellant qu'il avait dit etre la "fine-lame ecarlate" , un kendoka prenant le sang de ses victimes en plus de la vie, il lança un sourire qui petrifirais meme le seigneur des enfers, et se retourna il se retourna et remarqua que Thoru était aussi parti.

-Elle est partie aussi -_-'

Il se precipita vers la sortie et disparu dans la amsse de mondes dehors.